Le grand départ

Ça y est, je suis parti. Après quelques semaines de préparation, je quitte le petit village normand ou réside ma mère, direction l’Asie du Sud-Est. Ma sœur me dépose à la gare qui doit me permettre de rejoindre Paris, d’où je prendrais l’avion. J’aime beaucoup les transports en commun : train, métro, avion… Malgré l’inconfort physique je trouve toujours magique de voir comment ces choses fonctionnent, les gens qui s’en servent, qui les a construits et comment ?
Alors pendant ce trajet je suis perdu dans mes pensées, je descend du train à Saint-Lazare, je demande au guichet RATP quels tickets prendre pour l’itinéraire que j’ai prévu: Ligne 14, RER puis tramway T7 jusque à Orly. « Un ticket pour le métro et deux pour le tram » me répondent les deux agentes. « Vous êtes sures ? Le ticket métro passera pour le RER ? » « Bien, sûr, no problem. » Ok, c’est parti alors. Je prends le ticket de métro, monte dans la ligne automatisé 14 et replonge dans mes pensés. Quand j’arrive à la bibliothèque François Mitterrand je change pour mon RER C direction sud. Et deux stations plus loin ça ne manque pas : contrôle des billets. Tout fier, je sors mon ticket de métro. Évidement, la réponse est cinglante: « Eh non monsieur, ça c’est pour l’intérieur de Paris, ici il vous faut un ticket RER. ». Bon, bon, c’est 35€ alors je paye, pas moyen de prouver qu’on m’a dit le contraire une heure plus tôt. Continuer la lecture de Le grand départ

Et un coup de propre, un!

Et un bon coup de balai de passé.
Oui, j’ai peut-être beaucoup de retard, mais je viens de découvrir Let’s Encrypt. C’est un très beau projet, doublé d’outils efficaces. Avec ça, vous pouvez passer vos sites web http en https pour un coût nul. Monétairement, ça tourne sur des dons et temporellement, le projet offre de superbes scripts qui font tout le boulot pour vous. Plus aucune excuse pour ne pas vous protéger ainsi que vos visiteurs. Et donc évidement je viens de le faire sur ce blog et mes autres sites. Malgré le peu d’efforts fournis je n’en suis pas peu fier vu depuis combien de temps ça me trottait en tête.
Ah et j’en ai profité pour rajouter mon fil twitter dans la barre latérale =) C’est vraiment cool parce que bon, twitter et le blog, ça va de pair. Un pour aller vite, et un pour aller plus au fond.

Le revenu universel de base

Ce matin en prenant mon petit-déjeuner, j’avais le courrier international sous les yeux, avec un petit dossier très intéressant sur le revenu de base. Et cette lecture m’a donné envie de partager mes idées sur le sujet.
C’est quoi ce truc ?
J’ai envie de dire Go Wikipedia. Pour faire simple, l’idée c’est de verser de l’argent à chacun sans condition. Tu bosse? Tu bosse pas? C’est pareil: revenu de base, même somme. Tu t’appelle Rotschild ou Bob Le boiteux? C’est pareil: revenu de base, même somme. Dans l’idée on envisage 1000€ par mois.
Ok, ça change quoi ?
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Where to?

Ça y est, c’est le bordel. Alors qu’est-ce-que j’ai fait?

  • Je suis allé en Hongrie (3 jours, c’est peu et c’est beaucoup), les photos sont par ici.
  • J’ai obtenu mon diplôme, officiellement ingénieur en informatique, une sorte d’aboutissement.
  • Subséquemment, j’ai abandonné mon appartement estudiantin pour retourner vivre chez ma mère (temporairement ofc)
  • Hey, hier j’ai validé le niveau de Rules Advisor de Magic The Gathering, je suis maintenant un beaugoss des règles du jeu.

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Un peu de curation

Pour votre plus grand bonheur, voilà une petite sélection de liens qui m’ont touché ces derniers temps:

  • Sur les agriculteurs. Et tant qu’on y est, si vous voulez manger local, allez voir par ici.
  • Une initiation facile au féminisme
  • Bloqués. C’est marrant, moins que ce que j’attendais.
  • Sortir la Hongrie, garder la Grèce? Polémique, du Attali quoi. BTW, je vais à Budapest la semaine prochaine, vous aurez peut-être des photos 🙂
  • Un Shaolin qui se prends pour jésus, ça serait impressionnant si ça n’avait pas l’air facile.
  • Pour finir pas de lien, mais un avis rapide: j’ai regardé deux séries sur netflix récemment, Sense8 et Narcos. Sense8 est une pure réussite, j’ai pas pu en décrocher et j’ai vraiment été pris dedans, du pur Watchowski. Par contre, certaines scènes sont assez longues et contemplatives, c’est pas pour tout le monde. Narcos est sympa mais j’ai moins accroché. Pas aussi fun que Breaking Bad, pas assez hardcore pour être vraiment visuel, des personnages qui manquent de profondeur: Une bonne fiction historique sur Pablo Escobar, sans plus.

Migration

Bonjour internet!

Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous accueillir sur la nouvelle version de mon blog. Hé oui, j’ai effectué une migration de Tumblr vers WordPress. Pourquoi? Deux raisons principales: 1) Les données sont sur mon serveur perso, chez moi, j’ai la main dessus. 2) Je suis beaucoup plus libre pour customiser le site. Je ne parle pas du design qui restera sobre comme je l’aime (ne vous en déplaise) mais bien du back-end.

La migration en soit n’a pas été très longue, j’espère que toutes les redirections sont opérationnelles, l’avenir nous le dira. En ce qui concerne le tumblr je ne suis pas encore tout à fait fixé, mais je pense qu’a terme je vais le nettoyer de la majorité des articles migrés et le conserver pour l’utiliser de manière plus fun, en gardant les articles dignes d’intérêt ici. Enfin rien n’est bien défini encore.

En tous cas, dans les semaines à venir j’aurai plus de temps pour blogger, la question est: aurais-je la motivation et l’inspiration? Je n’ai pas oublié ma promesse de mini série sur la protection des données online, on verra si j’arrive à la tenir maintenant.

La société de surveillance

A moins que vous ne viviez dans le Larzac, vous avez certainement entendu parler ces dernières années des problèmes de confidentialité et de vie privée sur internet.
Pour faire court, un certain nombre de sites web que vous pouvez utiliser quotidiennement enregistrent des données vous concernant. Le but avoué est de personnaliser votre expérience. En effet, quand Facebook vous demande votre date de naissance c’est pour inciter vos amis à vous souhaiter votre anniversaire, quand Google vous le demande, c’est pour ne pas afficher de résultats pornographiques aux mineurs.
Ce qui devient problématique, c’est lorsque sans vous le demander ils enregistrent les pages web que vous visitez et créent un profil secret rassemblant vos gouts et vos intérêts. Ils utilisent ensuite cela pour vous proposer des publicités ciblées ou alors revendent les données anonymisées à des chercheurs et des analystes. Ces pratiques là sont discutables mais à mon sens acceptables parce que c’est votre choix d’utiliser ou non ces services.
Le plus grave, c’est lorsque, comme on pu le révéler Wikileaks ou Edward Snowden, des gouvernements (et pas forcément le votre) commencent à récupérer ces données et les utiliser à des fins politiques…
Si vous pensez n’avoir rien à cacher, je vous laisse approfondir votre réflexion Wikipedia ou bien Youtube.
Mardi dernier, l’assemblée nationale du peuple français a voté une loi renseignement qui légitimise un certain nombre de pratiques qui pourraient nous faire basculer dans cette fameuse société de surveillance décrite dans le fameux roman 1984.
Cette loi n’est pas encore en vigueur, elle doit avant cela passer les étapes suivantes:

  • Le sénat. C’est là que vous pouvez intervenir en appelant les sénateurs et en leur suggérant des amendements, comme cela a pu être fait auprès des députés. Plus de détails sur https://sous-surveillance.fr.
  •  Le conseil constitutionnel. Ce n’est déjà plus de notre ressort, mais peut-être que nos neufs sages de la république protégeront les droits de l’homme et l’article 8 de la CEDH.
  • La promulgation par le président de la république: pas grand espoir ici, mais le président peut tarder à promulguer une loi suffisamment pour qu’elle soit abrogée avant son entrée en vigueur.

Pour ma part, je vais prendre ma sécurité et ma vie privée en main et remettre en question un certain nombre de mes comportements sur internet. Une petite série d’articles va donc suivre celui-ci pour vous expliquer ce que vous pouvez faire plus ou moins facilement pour protéger vos libertés sur Internet.

Planetary annihilation

Mon genre préféré avec le god game, c’est le STR. Ça me fait toujours un petit quelque chose. Des jeux comme Command et Conquer, Warcraft, Starcraft, Age of Empires ayant bercé mon enfance.
Il en est un que j’avais presque oublié: Total annihilation. Bon, quand supreme commander est sorti en 2007, je me suis bien amusé, j’ai profité de son mode de jeu en dual screen complètement ouf. Mais ça a duré un temps. Le jeu était sympa mais n’apportait pas grand chose de neuf au gameplay.

Cette fois-ci, je vous demande d’accueillir le renouveau du STR à grande échelle, J’ai nommé Planetary Annihilation. Fondé par un kickstarter, il est enfin officiellement sorti en septembre et vaut son pesant en cacahuètes.

Je vais vous le présenter en deux phases, d’abord les grands concepts qui séparent ce jeu de StarCraft 2 ou Age of Empires 3, puis une petite critique technique avec déroulé d’une partie.

Au commencement était le commander

Le commander c’est l’essence de votre armée. L’unité la plus puissante. Quand la partie commence, vous choisissez un point de départ, et votre commander va y tomber, venu de l’espace, générant une petite onde de choc au passage.

Invincible au combat 1 contre 1, votre commander ne craint rien plus qu’un autre commander. Si votre commander meurt, vous perdez la partie, game over.

C’est pourquoi dès le début, vous utiliserez son plus grand talent, la création. En plus d’être une arme de guerre ultime, ce petit cochon est capable de construire des bâtiments.

Le premier jour il fit la matière et l’énergie

Parlons en justement des bâtiments. Les deux premiers bâtiments que vous voudrez construire en grand nombre sont les extracteurs de métal et les générateurs d’énergie. Oui, ce jeu utilise deux ressources, et oui, elles sont produites très simplement par des bâtiments.

Et là, vous découvrirez la gestion des flux. En effet, le stock disponible est bien affiché en haut de votre écran, mais ce qui est mis en avant, c’est le flux entrant (ou sortant). Vous allez utiliser des quantités telles, que votre stock n’a aucune espèce d’importance. Ce qui compte, c’est la somme de ressources que vous pouvez créer et dépenser en une seconde de jeu. Vous êtes donc encouragé à créer des extracteurs et générateurs tout au long du jeu, pour assurer toujours plus de production.

Si malheureusement vous vous retrouvez avec un flux négatif et un stock nul, toutes vos constructions et fabrications auront un temps de production allongé d’un facteur égal à celui de votre production sur votre consommation. Easy, non?

Au second jour il proclama la vie

C’est bien beau d’avoir des ressources à disposition. Ce qu’on veut, c’est produire. Le jeu propose donc le naval, l’aérien, l’arme classique, et les bots. Votre commander est à même de créer une usine pour chacun de ces types d’unités. Mais je vous conseille d’en faire plusieurs de chaque. Ce qui est beau avec ces usines, et qui colle parfaitement au concept des flux de ressources, c’est que vous pouvez les configurer pour tourner à l’infini et produire une unité ou une combinaison d’unités en boucle.

Chaque usine peut créer différents types de combattants et aussi des constructeurs. Ces derniers sont rapidement appelés à remplacer votre commander dans ce rôle. Ils y sont moins efficaces, mais ils se déplacent plus vite et ont une offre de bâtiments plus large. En particulier, ils peuvent construire le bâtiment d’où ils sortent dans une version amélioré. Plus grande, plus couteuse, plus longue à construire, mais aussi plus rapide et avec une plus grande offre d’unités.

Ce qui est le plus beau avec vos usines, c’est que vous pouvez les programmer pour que les unités produites suivent une suite d’actions. Plus qu’un simple point de ralliement, vous pouvez par exemple ordonner à vos recrues toutes fraiches de patrouiller sur une planète entière.

Pendant le troisième jour l’orbite il explora

Quand vous aurez assez joué avec les unités à votre disposition et éliminé toute résistance de la surface de la planète à l’aide d’une artillerie absolument inhumaine, le moment viendra de se lancer dans la conquête du système solaire.
Les unités mises à votre disposition pour cela sont le transporteur qui malgré sa capacité très limitée lui permettant de déplacer uniquement une unité vous permet de mettre votre commander à l’abri sur une planète non peuplée et ainsi commencer une nouvelle invasion. Il y aussi le chasseur qui détruit les autres unités orbitales et le radar, très utile pour sonder une planète avant de s’y rendre. Le constructeur lui, vous permettra d’extraire les ressources des planètes gazeuses, construire des usines orbitales ou même mettre en place des téléporteurs au sol depuis l’espace.

Au quatrième, l’atome il explosa

Si jamais le voyage spatial vous donne mal au cœur, il reste toujours l’option d’envoyer directement des missiles nucléaires interplanétaires. Voilà de quoi régler de nombreux problèmes d’un coup d’un seul. Bon, évidement, n’oubliez pas de mettre en place les contre mesures (lanceurs de missiles antimissiles) pour éviter de subir le funeste sort de la matière atomisée.

Pour le cinquième, les astres il écrasa

Et comme par malheur, vos adversaires auront probablement de quoi résister à vos missiles, prenez une petite planète, collez lui deux ou trois bon moteurs au derrière et utilisez la comme missile. On verra la tête qu’ils feront.

Lors du sixième, la death star il conçu

Quand vos ennemis essaierons d’établir un contact concret entre leur lune motorisée et votre planète mère, évidement, vous aurez déjà pris le contrôle de la planète métallique du système sur laquelle vous aurez construit Le super méga giga rayon de la mort de star wars qui pulvérise les planètes en milliards de petites particules ! Et ça mes amis, c’est le bonheur ultime. Réduire en miettes les planètes de vos ennemis, leurs bases entières et leurs lunes fonçant vers vous.


Et le septième, fier de lui, il se reposa

Maintenant que vous savez jouer, je vais vous donner mon avis sur ce jeu. Je l’ai acheté en juillet et j’ai pu y jouer vraiment pour la première fois en septembre, voici donc mes premières impressions:

  • Les menus du jeu sont très agréables (et encore meilleurs depuis)
  • Le jeu est disponible en français, il suffit de trouver le réglage dans les options
  • Les chargements sont assez longs, la configuration idéale est assez imposante
  • En contre-partie les graphismes sont simplistes mais très agréables et plutôt jolis. La profondeur de zoom / dezoom est époustouflante

Au début, une connexion internet était absolument requise, mais dans le courant octobre, une fonctionnalités qui avait été promise durant le kickstarter a été déployée: on peut désormais jouer en LAN sans avoir acheté le jeu. Il suffit de disposer de l’exécutable. (Je tiens à préciser que jouer sans avoir acheté le jeu n’est pas légal. Mais c’est possible. C’est un bon moyen de le faire découvrir à vos amis, qui à coup sur, l’achèterons par la suite.

Testé et approuvé en Lan Party, ce jeu vous garantis de longues heures de bonheur en multijoueurs.

Ah et une dernière bonne raison de jouer, dans le mise à jour de noël, le canon à unités a été ajouté et vous pouvez balancer vos troupes d’une planète à l’autre comme des hommes canons!
Et la vidéo de présentation pour la route: