Planetary annihilation

Mon genre préféré avec le god game, c’est le STR. Ça me fait toujours un petit quelque chose. Des jeux comme Command et Conquer, Warcraft, Starcraft, Age of Empires ayant bercé mon enfance.
Il en est un que j’avais presque oublié: Total annihilation. Bon, quand supreme commander est sorti en 2007, je me suis bien amusé, j’ai profité de son mode de jeu en dual screen complètement ouf. Mais ça a duré un temps. Le jeu était sympa mais n’apportait pas grand chose de neuf au gameplay.

Cette fois-ci, je vous demande d’accueillir le renouveau du STR à grande échelle, J’ai nommé Planetary Annihilation. Fondé par un kickstarter, il est enfin officiellement sorti en septembre et vaut son pesant en cacahuètes.

Je vais vous le présenter en deux phases, d’abord les grands concepts qui séparent ce jeu de StarCraft 2 ou Age of Empires 3, puis une petite critique technique avec déroulé d’une partie.

Au commencement était le commander

Le commander c’est l’essence de votre armée. L’unité la plus puissante. Quand la partie commence, vous choisissez un point de départ, et votre commander va y tomber, venu de l’espace, générant une petite onde de choc au passage.

Invincible au combat 1 contre 1, votre commander ne craint rien plus qu’un autre commander. Si votre commander meurt, vous perdez la partie, game over.

C’est pourquoi dès le début, vous utiliserez son plus grand talent, la création. En plus d’être une arme de guerre ultime, ce petit cochon est capable de construire des bâtiments.

Le premier jour il fit la matière et l’énergie

Parlons en justement des bâtiments. Les deux premiers bâtiments que vous voudrez construire en grand nombre sont les extracteurs de métal et les générateurs d’énergie. Oui, ce jeu utilise deux ressources, et oui, elles sont produites très simplement par des bâtiments.

Et là, vous découvrirez la gestion des flux. En effet, le stock disponible est bien affiché en haut de votre écran, mais ce qui est mis en avant, c’est le flux entrant (ou sortant). Vous allez utiliser des quantités telles, que votre stock n’a aucune espèce d’importance. Ce qui compte, c’est la somme de ressources que vous pouvez créer et dépenser en une seconde de jeu. Vous êtes donc encouragé à créer des extracteurs et générateurs tout au long du jeu, pour assurer toujours plus de production.

Si malheureusement vous vous retrouvez avec un flux négatif et un stock nul, toutes vos constructions et fabrications auront un temps de production allongé d’un facteur égal à celui de votre production sur votre consommation. Easy, non?

Au second jour il proclama la vie

C’est bien beau d’avoir des ressources à disposition. Ce qu’on veut, c’est produire. Le jeu propose donc le naval, l’aérien, l’arme classique, et les bots. Votre commander est à même de créer une usine pour chacun de ces types d’unités. Mais je vous conseille d’en faire plusieurs de chaque. Ce qui est beau avec ces usines, et qui colle parfaitement au concept des flux de ressources, c’est que vous pouvez les configurer pour tourner à l’infini et produire une unité ou une combinaison d’unités en boucle.

Chaque usine peut créer différents types de combattants et aussi des constructeurs. Ces derniers sont rapidement appelés à remplacer votre commander dans ce rôle. Ils y sont moins efficaces, mais ils se déplacent plus vite et ont une offre de bâtiments plus large. En particulier, ils peuvent construire le bâtiment d’où ils sortent dans une version amélioré. Plus grande, plus couteuse, plus longue à construire, mais aussi plus rapide et avec une plus grande offre d’unités.

Ce qui est le plus beau avec vos usines, c’est que vous pouvez les programmer pour que les unités produites suivent une suite d’actions. Plus qu’un simple point de ralliement, vous pouvez par exemple ordonner à vos recrues toutes fraiches de patrouiller sur une planète entière.

Pendant le troisième jour l’orbite il explora

Quand vous aurez assez joué avec les unités à votre disposition et éliminé toute résistance de la surface de la planète à l’aide d’une artillerie absolument inhumaine, le moment viendra de se lancer dans la conquête du système solaire.
Les unités mises à votre disposition pour cela sont le transporteur qui malgré sa capacité très limitée lui permettant de déplacer uniquement une unité vous permet de mettre votre commander à l’abri sur une planète non peuplée et ainsi commencer une nouvelle invasion. Il y aussi le chasseur qui détruit les autres unités orbitales et le radar, très utile pour sonder une planète avant de s’y rendre. Le constructeur lui, vous permettra d’extraire les ressources des planètes gazeuses, construire des usines orbitales ou même mettre en place des téléporteurs au sol depuis l’espace.

Au quatrième, l’atome il explosa

Si jamais le voyage spatial vous donne mal au cœur, il reste toujours l’option d’envoyer directement des missiles nucléaires interplanétaires. Voilà de quoi régler de nombreux problèmes d’un coup d’un seul. Bon, évidement, n’oubliez pas de mettre en place les contre mesures (lanceurs de missiles antimissiles) pour éviter de subir le funeste sort de la matière atomisée.

Pour le cinquième, les astres il écrasa

Et comme par malheur, vos adversaires auront probablement de quoi résister à vos missiles, prenez une petite planète, collez lui deux ou trois bon moteurs au derrière et utilisez la comme missile. On verra la tête qu’ils feront.

Lors du sixième, la death star il conçu

Quand vos ennemis essaierons d’établir un contact concret entre leur lune motorisée et votre planète mère, évidement, vous aurez déjà pris le contrôle de la planète métallique du système sur laquelle vous aurez construit Le super méga giga rayon de la mort de star wars qui pulvérise les planètes en milliards de petites particules ! Et ça mes amis, c’est le bonheur ultime. Réduire en miettes les planètes de vos ennemis, leurs bases entières et leurs lunes fonçant vers vous.


Et le septième, fier de lui, il se reposa

Maintenant que vous savez jouer, je vais vous donner mon avis sur ce jeu. Je l’ai acheté en juillet et j’ai pu y jouer vraiment pour la première fois en septembre, voici donc mes premières impressions:

  • Les menus du jeu sont très agréables (et encore meilleurs depuis)
  • Le jeu est disponible en français, il suffit de trouver le réglage dans les options
  • Les chargements sont assez longs, la configuration idéale est assez imposante
  • En contre-partie les graphismes sont simplistes mais très agréables et plutôt jolis. La profondeur de zoom / dezoom est époustouflante

Au début, une connexion internet était absolument requise, mais dans le courant octobre, une fonctionnalités qui avait été promise durant le kickstarter a été déployée: on peut désormais jouer en LAN sans avoir acheté le jeu. Il suffit de disposer de l’exécutable. (Je tiens à préciser que jouer sans avoir acheté le jeu n’est pas légal. Mais c’est possible. C’est un bon moyen de le faire découvrir à vos amis, qui à coup sur, l’achèterons par la suite.

Testé et approuvé en Lan Party, ce jeu vous garantis de longues heures de bonheur en multijoueurs.

Ah et une dernière bonne raison de jouer, dans le mise à jour de noël, le canon à unités a été ajouté et vous pouvez balancer vos troupes d’une planète à l’autre comme des hommes canons!
Et la vidéo de présentation pour la route:

Reus

Vous le savez, j’aime les god games. Conséquemment, voici mon appréciation sur l’un d’entre eux:

REUS

Donc, jeu indépendant en 2D, Reus est sorti en mai 2013 et est disponible sur steam ou sur son site officiel pour la modique somme de 10€

En ce qui concerne les graphismes, je ne dirais pas que le moteur déchire du poulet, mais l’art est vraiment agréable et c’est une réussite totale avec une ambiance très jolie et détente.

Le gameplay est assez simple à prendre en main mais très compliqué à masterer, ce qui est la marque du jeu sur lequel on peut perdre des heures.

Le joueur contrôle quatre géants sur une petite planète. Chacun de ces géants dispose de différents pouvoirs lui permettant de modeler le monde vierge à son image. Vous pourrez ainsi créer des forêts, des océans et des montagnes puis les peupler. La faune et la flore sont de votre responsabilité, et c’est là que le jeu dévoile tout son intérêt.

En effet, les ressources proches se combinent et s’améliore mutuellement (ou pas). Chaque zone reçoit une valeur de ressource et rapidement les hommes arrivent et fondent des villages. Vous n’avez aucun contrôle sur eux. Mais les villages vont s’agrandir et demander de plus en plus de ressources. A vous de trouver les meilleurs combinaisons pour offrir le plus sur le moins de place.

Si vous êtes bon, votre civilisation va prospérer et inévitablement certains villages en viendront aux mains. Vous pourrez alors faire preuve de favoritisme et utiliser les pouvoirs de destructions de vos géants pour calmer ces petits humanoïdes avant qu’ils ne s’attaquent à vos géants.

Bilan: Un petit jeu sans ambition mais très agréable visuellement, parfait pour perdre un peu de temps et se détendre. Je vous le conseille vivement. (Il me semble que le jeu est disponible uniquement en anglais. Anglophobes, il va falloir s’y mettre)

Aujourd’hui sort la première extension pour Hearthstone

Aujourd’hui sort la première extension pour Hearthstone.
Il s’agit d’une aventure solo qui rajoute 30 nouvelles cartes au jeu de base. Si vous jouez déjà à Hearthstone dépêchez vous, car l’extension est en 5 parties payantes et la première est offerte pour les deux semaines à venir.
Et si vous ne jouez pas encore, c’est le bon moment pour vous y mettre 😉

ASMR

L’ASMR, voilà un truc qui fait rêver. Une bande de doux dingues qui se réunissent pour parler de leur passion commune.

Comme le dit si bien wikipédia, “ASMR stands for autonomous sensory meridian response”, ce qui en bon français ne veut rien dire du tout mais peut être traduit par “Réponse Automatique des Méridiens Sensoriels”. Sans toutefois avoir plus de sens…

Allez, pour le plaisir je vous donne la définition, toujours selon notre wiki préféré:

L’ASMR est un néologisme qui décrit une sensation distincte, agréable et non sexuelle de picotement et/ou frissons au niveau du crâne, du cuir chevelu ou des zones périphériques du corps, en réponse à un stimulus visuel, auditif, olfactif et/ou cognitif. La nature et la classification scientifique du phénomène font l’objet de controverses.

Toujours aussi clair! Bon bref, c’est une sensation bizarre dans la tête déclenché par à peu près n’importe quoi, typiquement des chuchotements ou des bruits de frottement.

Et donc on a des gens, accros à cette sensation, qui se réunissent pour partager ce qu’ils appellent des triggers – en gros des trucs pour déclencher l’effet – et évidement, on les retrouve par exemple sur reddit.

Moi je trouve tout ça assez marrant. Ça montre encore une fois la puissance d’internet quand il s’agit de créer des communautés improbables puisque ce truc existe probablement depuis des milliers d’années mais n’a jamais été documenté scientifiquement.

Ah oui, il faut bien noter que tous cela n’est absolument pas sexuel! Même si certains triggers pourraient paraitre érotiques. Et il ne s’agit pas non plus d’un frisson comme on peut en ressentir en écoutant certaines musiques ou en voyant certains films.

En ce qui me concerne je n’ai jamais ressenti une telle chose. Soit que je n’ai pas trouvé mon trigger, que je sois insensible, ou qu’il s’agisse d’une vaste bêtise, complètement placebo… Et vous?

Artemis

Voilà un jeu qui sort des sentiers battus. Autant le dire tout de suite, pour les anglophobes, ça va être compliqué…

Artemis est ce qu’on appelle un simulateur. Et comme les sims simulent la vie humaine (hum hum hum…), Artemis simule le pilotage d’un vaisseau spatial de guerre.

Passons sur les graphisme, d’une qualité toute… douteuse.

image

Ce qui vaut la peine ici, c’est le gameplay, absolument mindblowing. Il s’agit avec des amis, chacun doté d’un PC de contrôler un vaisseau spatial. Ainsi vous devrez mettre en place un équipage composé du capitaine, le pilote,  l’officier com, l’officier scientifique et l’officier militaire. Chacun n’ayant à sa disposition que quelques commandes, il s’agira de communiquer bruyamment et de manière incohérente afin de faire comprendre aux autres qu’ils font tout de travers, et non, on ne veut pas aller là-bas, ni tirer sur les alliés!

Ce mélange simulation/jeu de rôle grandeur nature vous promet des heures de fun avec vos amis.

Il parait que le jeu est maintenant disponible sur android et ios. Je n’ai pas encore testé.

Pour ceux qui voudraient s’y essayer, le jeu peut-être acheté ici, et un superbe manuel a été crée.

Ok, maintenant je dois acheter une Wii U

Ceux qui suivent l’E3 le savent déjà mais le jeu de combat le plus WTF de tous les temps est de retour. Sur la console de salon la moins vendue de sa génération. Oui, évidement je veux parler de Super Smash Bros Wii U.

Au milieu des classiques de nintendo, nous pourrons jouer Pacman, Mega-man et les Mii! En ce qui me concerne, j’ai toujours trouvé les Mii bidons, mais peut-être que l’idée de proposer des personnages customisables apportera quelque chose.

Nintendo en profite pour sortir un adaptateur pour les manettes GameCube, ce qui est une très bonne chose. D’autant plus que le jeu sera un peu plus nerveux que sur wii, même si il n’atteindra pas la vitesse de la version gamecube afin de ne pas brusquer les casu’.

Ils vont aussi vendre des figurines NFC qui serviront de carte mémoire amélioré.

Unreal Tournament 4

J’avais aperçu la news il y a quelques jours sans y prêter d’attention particulière: Unreal Tournament IV a été annoncé. Aujourd’hui je suis tombé dessus à nouveau et j’ai regardé d’un peu plus près.

Le jeu va être gratuit, et surtout crowdsourcé! Et ça va être awesome!

Epic games, l’éditeur, a déjà affecté une petite équipe de devs vétérans qui ont commencé le boulot, et n’importe qui peut suivre le développement, donner son avis, tester les versions alpha et beta et même proposer des améliorations directement puisque le code sera disponible sur Github.

Le jeu contiendra un marketplace et les modders pourront vendre leur mods (c’est comme ça que Epic compte gagner de l’argent sur un jeu gratuit, pas bête je trouve), ce qui promet un environnement riche dès la sortie officielle du jeu.

M’est avis que le retour de cette franchise va être impressionnant et sera encore un grand plaisir à jouer, en ligne comme en LAN.

Source

Humble bundle daily

This week we ended our first experiment with the Humble Daily Bundles. For 14 days, we delivered a bundle a day! There were some laughs and there were some tears, and a lot of banter in the Humble community. We want to let you know – hey, we’re listening! The best way for us to learn is to try new stuff and listen to your feedback. We tried a lot of experiments during the 14 Humble Daily Bundles, for SCIENCE! Some of those worked out better than others. We structured some bundles in a way that moved our usually humble average price to sky high levels, which is not fun for anyone. We’ve been bundling for a few years now, but we still have a lot to learn. We’re grateful to have an awesome Humble community to talk to and learn with. We’re proud to say that the Humble community has contributed more than $39 million to charity, $700,000 from the 14 Humble Daily Bundles. Thanks for supporting us and countless charities. Love,
Humble