Last burmese days

Oui, ce titre d’article comporte une référence à Georges Orwell. C’est amusant parce que beaucoup de gens lisent (ou essayent de lire) ce livre au Myanmar. En ce qui me concerne j’ai essayé mais pas vraiment accroché.

Après Bagan mon visa birman approchait de sa date limite. Je me suis décidé pour aller profiter des plages indonésiennes et plus particulièrement l’ile de Lombok, une occasion de croiser à nouveau Pauline, rencontrée à Ayutthaya.

Au revoir Yangon


Première étape du périple : Yangon, l’occasion de voir la ville une dernière fois avant de quitter la pays. J’ai pris une nuit dans un hôtel entre la station de bus et l’aéroport donc ce n’était pas vraiment le quartier le plus vivant. J’ai quand même traversé un petit marché local. L’hôtel que j’ai réservé est plutôt une sorte de motel. La « chambre » comprend une cuisine et un salon. Je voulais avancer sur le blog mais les restes de mon coup de chaleur de Bagan et un rendez vous Skype m’en empêchent.

Aéroport de Yangon

Après mon petit déjeuner et le checkout, en route vers l’aéroport de Yangon. J’y passe un petit paquet d’heures à attendre. Puis je décolle vers Kuala Lumpur.

Traverser la Malaisie


À l’arrivée, avec le décalage horaire il est minuit dix. Je passe l’immigration et obtiens sans problème mon exemption de visa pour 90 jours en Malaisie. Je trouve un Uber pour rejoindre mon hôtel. Ce qui est une vrai galère car je n’ai pas de carte sim malaisienne et que le wifi de l’aéroport ne couvre pas ses abords.

Une fois l’hôtel atteint c’est parti pour une bonne nuit de sommeil. Un déjeuner rapide, on imprime les justificatifs pour le vol et l’immigration à venir et c’est parti en taxi partagé vers l’aéroport.

Malaisie, aéroport de KL

L’aéroport de Kuala Lumpur étant vraiment grand les quelques heures d’attente sur place sont bien moins pénibles qu’a Yangon. Et c’est reparti pour un vol. Moins de 24 heures en Malaisie. Heureusement que l’exemption de visa court pour 90 jours !

Un arrêt à Mataram


Arrivée à Lombok, en Indonésie. Il s’agit d’une île voisine de Bali et de taille similaire. Et là j’ai à faire à l’immigration la plus pénible depuis le début de mon voyage. On me demande plusieurs fois combien de temps et où je souhaite rester. Je finis par passer et trouver un taxi pour rejoindre Mataram, la ville la plus importante de l’île.

Je trouve à nouveau un hôtel pas trop cher, passe au supermarché pour me nourrir et dodo. Quand on passe son temps à attendre dans les aéroports et franchir les fuseaux horaires les journées semblent bien longues tout en étant raccourcies de quelques heures.

Mosquée Mataram

Le lendemain un petit MacDo pour se souvenir du goût de la civilisation occidentale puis c’est parti avec un Uber vers Banggsal, le port de l’île permettant d’atteindre les Gilis. Gili en indonésien signifie petite île. De fait il s’agit de trois îles de quelques kilomètres carrés chacune. Gili air la plus petite et la plus proche de Lombok est aussi celle ayant le plus de locaux l’habitant. Gili Meno, de taille moyenne et située au milieu est connue pour être prisée par les couples en lune de miel et très calme. La dernière, Gili Trawangan ou Gili T est la plus grande. Elle est plutôt connu pour ses soirées et sa population de backpackers. Je me laisse donc tenter par celle ci.

Gili T, ou l’heure de la fête


Gili Trawangan

Obtenir un ticket au port de Banggsal n’est pas très compliqué mais il faut faire preuve d’un peu de méfiance car l’endroit est remplie d’arnaqueurs qui essaient de faire croire que le bateau public nécessite plusieurs heures d’attente et qu’il vaut mieux payer un bateau rapide pour 10 ou 20 fois le prix.

Une fois les 15 minutes de traversée franchies je recherche mon hôtel. Les rues sont remplies d’occidentaux en shorts et bikinis. Un peu plus vers l’intérieur de l’île c’est plus calme mais absolument pas propre. Après avoir atteint mon hôtel et enchainé une petite sieste je me dirige vers le meilleur restaurant de l’île à en croire Trip Advisor.

Là-bas je connecte avec un hollandais qui m’invite à le suivre pour la soirée. Je le suis et fini par passer la soirée au « meilleur hotel de l’île pour les backpackers » et je constate une nouvelle fois que ma définition de backpacking est un peu différente de celle qui semble communément admise. Bref, la soirée se déroule avec des jeunes de toutes nationalités sauf indonésienne et des mauvaises bières. Pas une mauvaise soirée en soit mais pas exactement ce que je recherche. Le lendemain je décide donc de changer d’île et me diriger vers Gili Air, réputée plus calme.

Une réflexion sur « Last burmese days »

  1. Merci j’ai beaucoup apprécié les voyages que vous nous faites partager. Nous passons une merveilleuse soirée avec Marie Christelle
    qui est venue nous voir à Nantes.
    Affectueuses salutations
    François

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