Mandalay c’est la deuxième ville du Myanmar en termes de population. Alors bien sûr je voulais visiter la ville et voir à quoi elle ressemble pour un jour ou deux. C’était aussi l’occasion de retrouver Peter après que nous nous soyons quittés à Yangon pour que je me lance dans ma longue retraite de méditation.
Donc après avoir un peu galéré à trouver mon bus à Naypidaw, j’arrive à Mandalay vers 19h30. Je trouve mon hôtel et après m’être installé me dirige vers un petit restaurant traditionnel. Le ventre plein je me dirige vers mon lit.
La ville de Mandalay est proprement impressionnante pour moi. En effet, elle est organisée en blocs parfaits dans le système américain. Chaque rue porte un numéro et on se repère avec les intersections entre les numéros. Ce qui fait que l’impression globale est beaucoup plus propre et organisée que Yangon. Mais on reste quand même sur un système ou les trottoirs sont inexistants, tout comme le code de la route. Chaque intersection est une épreuve car aucune priorité n’existe et chacun passe comme il peut en klaxonnant.
L’accident
Le lendemain matin, Peter me rejoint à mon hôtel et avec une autre allemande nous louons deux scooters pour aller visiter 3 petits villages au sud de la ville. Le tour devrait prendre la journée et se conclure par un coucher de soleil sur le fameux pont Ubein. Les scooters sont vraiment chers, mais la qualité est au rendez-vous, ils sont dans un bien meilleur état que tout ce que j’ai pu voir jusque ici. Malheureusement après une demi heure de conduite, à la sortie de la ville, un scooter me coupe la route. Je freine un peu trop fort avec un seul des deux freins. Probablement le frein avant parce que à cette seconde même le scooter commence à glisser et je chute avec. Par chance, personne n’est derrière moi et je me relève immédiatement pour évacuer la route. Tout les gens autour se précipitent pour retirer mes affaires et le scooter de la route, Peter qui était devant fait demi tour et viens m’aider. Je me suis récupérer plusieurs éraflures. Rien de grave mais c’est gagné pour quelques jours d’immobilité et désinfection régulière.
En conséquence je passe beaucoup plus de temps que prévu à Mandalay et pas forcément beaucoup en dehors de mon hôtel.
Le lendemain je sors principalement pour me nourrir et une petite séance de cinéma en VO (La Momie) avec Peter. Puis nous nous disons encore au revoir puisque Peter reprend sa route vers l’est avec un trek de trois jours au programme.
Ubein bridge
Après quelques jour au ralenti je me laisse embarquer par un autre backpacker pour finalement aller observer un coucher de soleil au pont Ubein.
Sur la route, il y a toujours de choses surprenantes. Pour se rendre au pont nous prenons un pick-up/bus qui ne coute que 1000K (moins d’un euro) puis marchons un petit quart d’heure. Lors de cette marche, on traverse des rails de manière bien sécurisée.
On croise de nombreux tracteurs ou camions qui ont un peu chaud.
Et bien évidement des temples, pagodes et monastères.
Mandalay Hill
Il y a deux attractions vraiment particulières dans la ville de Mandalay. La première c’est le palais. Mais l’entrée est un peu couteuse et il semblerait que lors de sa récente rénovation, le travail forcé ai été fortement employé. Ne cautionnant pas ce genre de pratique je fais donc l’impasse sur sa visite.
La deuxième attraction est la « colline ». Il peut s’agir d’un sympathique trek d’une demi heure, mais avec mes éraflures aux pieds pas tout à fait remises je préfère m’y rendre en taxi.
La vue est sublime et permet de se rendre compte de l’étendue immense du parc du palais (sur la gauche, étendue verte derrière douves et murailles). Ce qui est amusant c’est que les moines d’un monastère proche se rendent ici tout les soirs pour alpaguer les touristes et pratiquer leur anglais.
La colline en elle même est l’hôte d’une sorte de temple qui joue très bien avec la lumière du couchant.
La difficulté du départ (encore)
En rentrant de cette visite je pense être en état de voyager à nouveau et souhaite me diriger vers l’étape suivante de mon voyage: le lac Inle. Je réserve donc à mon hôtel un bus pour le lendemain, 9h30. Le pick-up à l’hôtel est inclus et je dois me tenir prêt à 8h30. Ça implique de se lever un peu plus tôt que d’habitude mais rien de sorcier. Je me réveille donc dans les temps, fait mon sac, déjeune, me douche et attends. Et j’attends. Et le pick-up ne vient jamais. Les gens de la réception me présentent leurs excuses et me réservent le bus suivant, 19h30, c’est un bus de nuit, ce que je ne voulais surtout pas. Mais l’hôtel paye la différence de prix et le taxi vers la station de bus alors j’accepte. Je passe la journée à attendre et finit par prendre ce bus.