Je continue ma visite du Vietnam à toutes vitesse. De Da Lat je prends un bus vers Nha Trang. La seule raison pour moi de visiter cette ville est de faire de la plongée. La région est réputée pour proposer les meilleurs sites du pays et j’ai la ferme intention d’en profiter.

Nha Trang : le tourisme riche

J’arrive donc à Nha Trang en début d’après midi. La chaleur est écrasante et je me mets en quête d’un club de plongée. Je constate que le centre ville est un amoncellement de tours qui sont des hôtels de standing. Clairement la ville est très centrée sur le tourisme. Et plutôt de haut-niveau.

Évidement il est trop tard pour réserver une plongée le jour même, je book donc pour le lendemain. Et une comme à Komodo, le principe est de rester sur le bateau une bonne partie de la journée et prendre trois plongées. Mais cette fois ci je n’en réserve qu’une. Les eaux sont apparemment assez calmes pour pouvoir faire du snorkeling. C’est donc mon plan pour les deux autres arrêts. Je me charge ensuite de trouver un endroit pour manger puis où dormir et éventuellement me reposer. La nourriture comme l’hôtel sont excessivement chère pour le Vietnam mais je fais avec (ça reste économique comparé à la France).

La plongée

Comme prévu, le lendemain matin je me lève aux aurores et fait mon sac. J’ai prévu de quitter la ville dès après le retour du bateau et emmène donc toutes mes affaires. Le trajet en bateau n’est pas désagréable, on passe à côté d’une île portant une sorte de Disneyland à laquelle on peut accéder par un téléphérique.

Lors des deux premières plongées je prends masque et tuba et sors par moi même. C’est l’occasion d’observer la vie marine et les coraux peu profonds. Quoi que en faisant usage de mes capacités, j’arrive à descendre à la profondeur des plongeurs en bouteilles. Mais bien moins longtemps évidement.

Pour la troisième plongée j’ai une bouteille et un instructeur. La plongée est sympa mais le courant passe moyennement avec l’instructeur. Clairement pas ma meilleur plongée. Heureusement le site est plutôt intéressant et avec chaque descente je prends confiance en mes capacités et apprécie plus le milieu marin. Je ne dispose toujours pas d’appareil photo submersible en revanche vous pouvez visiter le blog d’un couple d’amis qui ont plongé dans la même zone quelques semaines auparavant. Ils ont quelques photos sympas des créatures locales.

De retour en ville, je ne peux que constater qu’il est trop tard pour partir. Je trouve donc un autre hôtel pour passer la nuit et tourne en rond dans la ville, remplie de riches touristes russes et chinois.

Le lendemain je me lève à nouveau aux aurores. Cette fois pour attraper un train en direction de Hoi An, réputée pour son calme et son authenticité.

Hoi An : le tourisme authentique

Lorsque j’arrive à Hoi An en fin de matinée je me trouve un hôtel rapidement puis part visiter la vieille ville. Celle-ci est un mix entre héritage japonais et chinois. Avec quelques restes de l’époque coloniale française.

Je ne vais pas mentir : tout cela est superbe, et je m’en serait voulu de rater cet arrêt. Cependant, les rues de la vieille ville sont peuplées de touristes. Les hôtels sont toujours plutôt chers. Les seules interactions avec les locaux sont marchandes. L’esprit est totalement différent de Nha Trang, mais toujours pas ce que je recherche.

Après une nuit seulement je quitte donc les lieux. Je prends un train direct vers Hanoï, en supposant que la capitale m’offrira certainement plus d’authenticité.