Après Hong-Kong, direction le Japon. Avec un vol arrivant à deux heures du matin à Osaka, le débarquement est cependant bien difficile.
Difficile mais pas impossible. On prend un petit repas sur place, on trouve un banc et on s’allonge. Après une courte sieste de 2 ou trois heures c’est parti pour la découverte. Marcher devrait me tenir veillé. Mais avant de marcher, on prend le train.
Le Kansai
Osaka donc, aéroport international du Kansai, région centrale du Japon. Une chose est à voir absolument ici et elle est bien indiquée sur les plans du métro, une station portant son nom.
On l’aperçoit au loin, mais avant de l’atteindre vraiment il faut franchir une succession de portes et de ponts, gravir une motte…
Mais lorsque on arrive la récompense en vaut largement la peine.
Le bâtiment est magnifique. Le château d’Osaka est malheureusement une réplique de l’édifice original qui a brûlé. Mais sa splendeur domine la zone. Et il abrite un musée que l’on peut donc visiter. Le musée offre une vue imprenable sur la ville, présente la vie du shogun ayant fait construire le château ainsi que diverses reliques militaires. Une visite qui vaut tout à fait le coup.
Direction Kyoto
Après cette visite je me mets en direction de Kyoto. Cette ville aussi fait partie du Kansai. Osaka abrite port et aéroport pendant que Kyoto contrôle les montagnes. Le réseau ferroviaire relie efficacement les deux villes et j’ai l’occasion d’observer les petits villages et les champs de riz parfaitement entretenus autour des voies.
A Kyoto je sort de la gare pour découvrir la célèbre tour de Kyoto. Mais ce qui est vraiment impressionnant, ici comme à Osaka, C’est le calme complet. Après le tumulte de Hanoï ou Bangkok il est très impressionnant de traverser des villes très peuplées mais calmes. Pas un coup de klaxon, pas une voie plus haute que l’autre. Et nettement moins de pollution.
Ma visite la plus intéressante à Kyoto fut certainement un temple bouddhiste, présenté comme l’un des plus grands bâtiments en bois au monde.
Rien que la porte est imposante. Mais l’ensemble en lui même impose le respect. Évidement s’agissant d’un bâtiment religieux il était interdit de prendre des photos à l’intérieur. Mais je peux vous assurer de la présence d’idoles dorées et de visiteurs priants ou méditants.
Je me suis d’ailleurs arrêté quelques dizaines de minutes pour méditer. Mon expérience de Vipassana ne fut pas exactement ce que j’attendais, mais j’y ai tout de même appris.
Nara, la préfecture du calme
Après avoir vu Osaka et Kyoto en express, je suis parti me mettre au vert à Nara. Cette destination est un peu moins connue des étrangers mais tout de même (et de plus en plus) prisée par les touristes. Elle arbore en effet une particularité toute sympathique.
Eh oui, le gigantesque parc municipal abrite des biches et daims en liberté.
Le parc contient aussi des temples tous plus beaux les uns que les autres, quelques photos pour vous donner une idée de l’ambiance.
Après avoir profité deux jours de Nara, j’ai repris la route pour la toute dernière étape de ce long voyage : Direction Tokyo.
Pour se rendre à Tokyo depuis Nara, l’option la plus rapide (mais pas la moins couteuse) est de reprendre un train jusque à Kyoto puis d’emprunter le Shinkansen de Kyoto à Tokyo. Mais si vous savez, le Shinkansen : ce train ultra rapide qui va plus vite que notre fier TGV.
Tokyo, capitale du Japon
A Tokyo, j’ai d’abord retrouvé un ami japonais rencontré dans le train au départ de Hoi An. Il m’a fait découvrir l’after work typique : bière et brochettes dans un petit restaurant. J’ai aussi pas mal battu le pavé puisque j’ai raté le dernier métro et marché une heure trente pour rejoindre mon hôtel au milieu de la nuit. Sans le moindre sentiment d’insécurité !
Deux jours plus tard j’ai été rejoins par deux bons amis français. Dont Maxipanda, qui parle un japonais correct ! Il a pu me guider a travers la culture et la découverte des quartiers les plus sympathiques.
L’univers geek est bien représenté au Japon. On pourrait perdre des journées à se promener dans les magasins aux dizaines d’étages proposant figurines, manga, jeux vidéo, cartes à collectionner, nourriture, jeux du grappin, bornes d’arcade…
L’univers Pokémon, comme d’autres, est bien représenté.
On peut aussi croiser dans les rues, au milieu des voitures des fou furieux se croyant dans Mario Kart. (Photo garantie sans trucage et prise dans les rues de Tokyo en plein jour)
Et aussi dingue que ça puisse paraitre les rues sont aussi calmes qu’a Kyoto ou Osaka. Même ce genre de scène ne génère qu’un léger bruissement :
Onsen
Et même aux endroits les plus modernes, comme notre hôtel, la tradition reste forte. Un Onsen étant accessible. Un Onsen c’est un bain publique. Une part de la journée est réservée au femmes et l’autre aux hommes. On s’y rend en kimono avant de se déshabiller. Puis on se lave assis sur un tabouret à l’aide d’un seau et d’une pomme de douche. La dernière étape est de s’immerger dans une eau très chaude et saturée en dioxyde de carbone, sensée relaxer la peau.
Pour mon dernier jour, nous avons eu la chance de passer à l’entrée du palais impérial juste avant le début d’une visite guidée gratuite, que nous avons donc rejoint.
Le palais en lui même n’est pas très intéressant puisque il s’agit d’un bâtiment administratif récent. Mais son parc, la vue qu’il propose et une des tours ayant subsisté de l’ancien château sont un vrai plaisir pour les yeux.
Voilà qui clôt ma visite de Tokyo, capitale du Japon et mon voyage en Asie. Merci à ceux qui m’ont suivi à travers ce blog et bien sûr d’autres articles suivront, sur tout les thèmes qui me passionnent.