Après avoir couru le sud du Vietnam à toute vitesse j’ai décidé de me poser un peu plus. Pour cela rien de tel que la capitale Hanoï. Hanoï est une ville qui m’attire depuis longtemps. Une des raisons à cela est mon amour pour le groupe Indochine. Évidement ce groupe ne porte pas son nom par hasard et un certain nombre de ses chansons évoquent l’Asie du sud-est et plus particulièrement le Vietnam. Il faut aussi savoir que ce groupe francophone aux fans principalement français a donné un concert à l’opéra d’Hanoï en 2006.
Le socialisme à Hanoï
Et puis il y a la mythologie socialo-communiste. Je sais que le stalinisme a fait des ravages, peut-être plus que le nazisme. Mais il faut bien se rendre compte, surtout avec ce qui se passe en ce moment aux états-unis de la différence fondamentale entre ces deux extrêmes. Les fascismes promeuvent l’idée que les races humaines existent et que certaines valent mieux que d’autres. Il proposent de légaliser l’écrasement, voire l’anéantissement de certaines races par d’autres. Par exemple la destruction des juifs par les aryens. Ce n’est pas un effet de bord. C’est par design. Le socialisme, lui, s’oppose au capitalisme, recherche une organisation sociale plus juste et équitable et propose selon les écoles d’abolir la propriété privée et de doter chacun de ses moyens de subsistance et de bonheur non pas en fonction de la chance de son héritage mais en raison de son existence. Lorsqu’on parle des crimes du communisme, il s’agit d’immense déformations dues à des mises en œuvre totalitaires, souvent dotées d’un culte de la personnalité autour d’un leader unique. Ce qui vous l’avouerez, n’est pas l’idée de base quand on veut créer l’égalité entre les citoyens. Voilà donc ce qui sépare nazisme et communisme : l’intention.
Bref. Tout cela pour en venir au fait que je suis fasciné par la mythologie rouge et le Vietnam est un des pays qui aujourd’hui encore se prétend socialiste. Le drapeau officiel du pays est une étoile jaune sur fond rouge que l’on peut souvent apercevoir dans les rues.
C’est donc une atmosphère particulière qui se dégage parfois et que j’ai pour ma part apprécié. J’ai aussi eu la possibilité de passer devant la tombé de Ho-Chi-Minh, fondateur du socialisme vietnamien donc. Une tombe vraiment imposante, bien gardée, qu’il est impossible d’approcher à moins de 50 mètres.
La religion
Souvent l’idéologie socialiste est lié à un matérialisme humaniste qui réprouve profondément toute religion ou en promeut une unique à des fins populistes. Cependant, ce que j’ai observé ici c’est une population attaché à ses traditions, qui comme presque partout ailleurs en Asie rend hommage à ses ancêtre et pratique des prières dans un système perméable de croyance.
Le culte des ancêtres, le bouddhisme, la religions traditionnelle chinoise marchent main dans la main.
Et je n’en ai pas de preuve absolue ou d’exemple, mais je serais assez peu surpris d’apprendre que certaines personnes pratiquent à la fois ces différentes religions et des choses théoriquement plus organisées comme l’islam ou le christianisme romain.
Les rencontres
Ce qui est agréable quand on voyage dans les grandes villes c’est qu’il est plus facile d’y trouver un hôtel à son gout et de faire des rencontres. Donc évidement à Hanoï j’ai opté pour des auberges de jeunesse. J’y ai rencontré des touristes. Avec eux j’ai visité les zones les plus actives de la ville.
Pour rencontrer des locaux à Hanoï, il suffit de s’installer dans un parc par jour de beau temps. Des étudiants viendront vers vous pour perfectionner leur anglais. Il est facile de faire durer la conversation quand on a un minimum d’intérêt pour leur pays et leur culture.
Et plus vite que vous ne le pensez, vous commencez à vous lier d’amitié. Et vous avez les meilleurs guides pour découvrir la ville.
Certains points sont vraiment superbes, tandis que d’autres sont simplement effrayants.
La circulation en particulier est difficile à Hanoï. Comme je vous l’avais dit à Ho-Chi-Minh, je commence à m’habituer à la circulation asiatique. Je traverse les rues sans hésiter. Mais pas sans craintes. Voici un petit aperçu que j’ai pu filmer.
Pendant ce tournage je dégustait tranquillement mon met local favori ; le café sur une glace noix de coco.
T’es trop fort 😄!