Après le Vietnam et Hanoï, direction Hong-Kong. Véritable état dans l’état, Hong-Kong est techniquement une division administrative de la grande république populaire de Chine. Dans les faits, une relative indépendance politique et économique sont assurées. Elles lui permettent d’être un des plus grands ports de la région et du monde.
La première chose qui impressionne en arrivant à Hong-Kong c’est l’ampleur de l’aéroport. Un certain nombres d’aéroports importants dans le monde sont construits à distance de la ville qu’ils déservent en raison de leur encombrement. Il faut alors prendre un train ou autre moyen de transport pour rejoindre le centre-ville, classique. Mais à Hong-Kong, on prend un train pour aller de la porte de débarquement au tourniquet à bagages… Une fois que c’est fait donc, on prend un autre train, bien plus rapide que le RER de Charles de Gaulle. Celui-ci passe au dessus de la baie. Il offre donc une vue sur les bateaux et les premiers paysages urbains.
Le typhon
Après avoir atteint mon hôtel, je sympathise rapidement avec quelques américains. Dès mon deuxième jour sur place on m’annonce la venue d’un terrible typhon de niveau 10. Il faut rester à l’abri. Et si l’on sort il ne faut s’approcher des côtes en aucun cas en raison des vagues violentes.
Évidement avec mes nouveaux amis nous sommes sortis explorer les rues.
Le typhon n’était pas si terrible qu’annoncé, en tout cas pas dans la zone ou nous nous trouvions. Rien à voir avec le récent ouragan Irma. Il y a cependant eu des arbres arrachés, quelques dégâts matériels et plusieurs morts.
La culture à Hong-Kong
Ce typhon a tout de même eu un avantage important à mes yeux, il a secoué l’air. Hong-Kong étant une île et un port important, la pollution des nombreux et énormes paquebots et porte-conteneurs est omniprésente. Dès mon arrivé j’ai fait une espèce de réaction: un beau rhume avec de la fièvre. Pas l’idéal pour explorer une ville inconnue.
Ralenti, je n’ai tout de même pas laissé ça m’arrêter et ai pu profiter des contrastes entre les immenses immeubles et les structures plus traditionnelles essayant d’exister.
En ce qui concerne la nourriture c’est un vrai plaisir, on retrouve bien sûr toute la malbouffe américaine: Macdo, BK, KFC, Starbucks… Mais on peut aussi déguster d’excellents Dim Sum, des soupes de nouilles et des cheesecakes.
La ville varie entre les grands quartiers d’affaires avec leurs immenses tours de bureaux collées les unes aux autres et les quartiers plus résidentiels ou les tours d’habitation laissent un peu de place à des marchés comme le marché aux oiseaux, le marché aux fleurs ou des halles donnant à la ville son nom. Hong-Kong signifiant littéralement le port aux milles odeurs.
La surprise du chef
Mais ce qui est le plus surprenant, c’est lorsqu’on s’aventure un peu plus loin. Je l’ai fait sur les conseil d’un ami m’ayant très gentiment accueilli pour mes derniers jours sur place. Toujours dans le territoire de Hong-Kong, après une heure de bus, on arrive là:
Oui oui, on parle de cette citée qui pour tout le monde n’évoque que d’immense tours. Elle cache ce genre de trésors.
Et mieux encore, après une petite heure et demi de marche, on arrive là:
Le temps était vraiment idéal et mon projet était de camper sur la plage. Mais peu avant que j’arrive sur place on m’a expliqué qu’un autre typhon, plus petit, se préparait pour la nuit. Après avoir nagé je me suis donc mis en quête du bateau effectuant le trajet vers le centre-ville depuis la plage. Par manque de chance, j’ai raté le dernier de 5 minutes. J’ai donc marché le retour.
C’est donc dégouté par la pollution mais surtout surpris et impressionné par ses contrastes que j’ai quitté Hong-Kong et cet avant-gout du territoire chinois.