Donc après ma croisière dans le parc national de Komodo , j’arrive dans le port de Labuan Bajo, à l’extrême ouest de l’île de Florès. N’ayant pas reservé d’hôtel, c’est ma première préoccupation. Je suis donc Helena, Anna et Lola qui se dirigent vers La Bohème Bajo, un hôtel conseillé par le staff à Mentiggi.
Il n’y a pas grand chose de particulier à raconter sur Labuan Bajo. La ville en elle-même n’est pas passionnante et j’ai passé pas mal de temps dans l’hôtel à simplement discuter avec les autres voyageurs, le propriétaire, ou sortir simplement pour me sustenter.
Ce qui est intéressant en revanche c’est que l’hôtel était encore en construction et pas tout à fait ouvert. Ce fut une expérience tout à fait particulière. Evidement, Komodo étant réputé pour la qualité de ses sites de plongée et n’ayant pas pris une croisières avec plongées, j’ai fini par choisir un club et partir pour une journée de bateau.
La plongée à Labuan Bajo
Le principe est simple : Comme les sites de plongée sont situés à l’intérieur du parc national, le bateau doit effectuer une distance importante. En conséquence il n’est pas souhaitable de prendre le bateau, plonger et revenir. Ce qu’organisent les clubs sont des journées complètes. On part tôt le matin, on plonge, on bouge vers un autre site, on replonge, et une troisième fois. Sur le bateau eau, thé et cafés sont à volonté. Des fruits et biscuits sont disponibles et un déjeuner est organisé entre les deuxième et troisièmes plongées.
Le club que j’ai choisi, Scuba Republic est très accueillant. Le bateau est en bon état, le staff agréable. L’expérience commence donc bien. Ajoutez à cela la qualité des sites et elle est tout simplement parfaite. Des poissons imposants en grande quantité. Des coraux magnifiques. Une raie aigle à deux mètres de moi pendant 10 minutes… Bref, des souvenirs inoubliables. Et une journée qui se finit avec le coucher de soleil sur le chemin du retour.
Le ferry
Après ces aventures je voulais me diriger à nouveaux vers Lombok et les Gilis. Pour deux raisons : La première est que mon vol au départ de l’Indonésie part de Lombok. La deuxième c’est que j’aime tellement Gili Air que je voulais y retourner. Et donner une deuxième chance à Trawangan.
Pour aller de Labuan Bajo (sur l’ile de Flores) à Lombok il existe plusieurs solutions. La plus simple est de prendre un avion. Il s’avère que c’est aussi relativement couteux et qu’il vaut mieux avoir prévu à l’avance en haute saison. On peut aussi envisager de prendre une croisière, mais la plupart vont dans l’autre sens et je venais d’en effectuer une.
J’ai donc opté pour la solution des indonésiens. Pas si compliquée, mais contenant quelques étapes. D’abord on prend le ferry de Labuan Bajo à Sape (sur l’ile de Sumbawa). Ca coute 60000 roupies et prend six bonne heures. Le ferry part à 9 heures du matin mais il vaut mieux être en avance pour chopper un siège ou une couchette. En effet le prix est le même et il n’est pas possible de les réserver.
Après ce ferry, il faut prendre un minibus pendant une grosse heure et demi, de Sape à Bima. Si jamais on achète un package pour tout le trajet, c’est là qu’il faut être particulièrement attentif et prendre le bus pour lequel on a déjà payé. Sinon, comme tout le monde, on paiera ses 50000 roupies.
La dernière étape est de prendre un bus à Bima vers la destination finale. Pour moi il s’agissait de Mataram, sur Lombok. Mais je pense qu’on peut aller jusque à Denpasar sur Bali. J’ai payé 200000 roupies. Après coup je pense que j’aurai pu négocier un peu, mais sur le moment je n’ai pas essayé. Ce bus roule et roule, puis prend un ferry (inclus dans votre ticket de bus) puis roule encore. Pour un total d’une quinzaine d’heures. Et comme à mon habitude, je n’ai pas vraiment été fichu de dormir.
Bilan : Une trentaine d’heures et Près de 300000 roupies (soit 20€). Pour parcourir 600km en prenant deux ferries. Une aventure bien fatigante.
De retour sur les Gilis
Après ça j’ai donc repris la route des Gilis, en commençant par un passage furtif sur Air, puis Trawangan. J’y ai passé deux nuits au cours desquelles j’ai appris que l’île est tout à fait vivable si on sait ou aller. Il n’en reste pas moins que sa première destination à mon avis est la fête.
Puis j’ai à nouveau débarqué sur mon paradis terrestre : Gili Air ! J’avais réservé une petite session de freediving. Donc c’est reparti pour ce sport qui me plait vraiment. J’ai bien battu mon record. De 20 mètres de profondeur je suis passé à 30. Toujours en une seule respiration.
Après cela j’ai rejoins mon ami Indonésien Alex au nord de l’ile et nous avons passé la soirée ensemble. J’ai finit par dormir dans mon hamac sur la plage, à proximité de son magasin flambant neuf.
Le lendemain matin après un petit déjeuner à observer les vagues, j’ai pris un bain de mer avec Alex. J’ai enchainé avec mon départ direction Mataram. Sur la route j’ai croisé deux espagnoles avec qui j’ai partagé un taxi et qui m’ont trouvé un bon hôtel. Le lendemain je me suis levé tôt pour chopper un taxi, puis mon avion direction Ho-Chi-Minh-Ville.